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Cultiver l’érotisme, produire de l’érotisme, s’éduquer à l’érotisme, c’est la meilleure façon de ne pas tomber dans le piège de la pornographie.
si le désir n’est pas présent et que les relations sexuelles s’espacent, on peut se poser la question : de quoi ai-je besoin pour avoir davantage envie de toi ?
L’érotisme est une production artistique qui vise à éveiller le désir sexuel. La pornographie est une industrie qui cherche à faire du profit.
La pornographie n’est plus l’outil de ma masturbation mais la masturbation l’outil de ma consommation.Répondre à ces pulsions n’est plus sexuel mais addictif.
Quand il buvait nos rapports sexuels étaient beaucoup plus violents à un point où je me posais des questions mais je ne creusais pas… Je n’étais pas en accord avec ça mais je me disais que c’était moi qui était trop coincée et que c’était une expérience comme une autre.
La quête constante d’excitation à travers des contenus suggestifs et la présence fréquente de femmes séduisantes sur ces plateformes conduit au X
Par un SMS, je comprends qu’il ne s’est pas arrêté au porno. Il a fréquenté des salons de massages érotiques. Là, c’est la douche froide.
j’ai eu 26 ans récemment et j’ai découvert le porno à l’âge de 13-14ans. Et cela a complètement gâché ma jeunesse. Littéralement. Et cela continue d’ailleurs… J’ai l’impression que je n’arriverais jamais à m’en sortir.
Une ou j’ai plein de belles activités constructives où je rencontre du monde et l’autre où je rentre chez moi dans une solitude atroce à cause de cette addiction.
si le désir n’est pas présent et que les relations sexuelles s’espacent, on peut se poser la question : de quoi ai-je besoin pour avoir davantage envie de toi ?
Quand il buvait nos rapports sexuels étaient beaucoup plus violents à un point où je me posais des questions mais je ne creusais pas… Je n’étais pas en accord avec ça mais je me disais que c’était moi qui était trop coincée et que c’était une expérience comme une autre.
Il s’agit de juger si oui ou non, il y a eu viol c’est-à-dire une pénétration commise avec violence, surprise, menace, contrainte. Et en fait, ce n’est pas évident.
Pour nous lecteurs, « Les choses humaines » est une leçon d’humilité.
Qui sommes-nous pour juger ?
Est-ce notre rôle ?
Que croyons-nous savoir ?
A l’ère Metoo, tout le monde se permet de juger des hommes, les traités de violeurs parce qu’une femme ou plusieurs les accusent. On se pose comme juge, en permanence, alors qu’on est simple témoin.
L’accusation est grave, aussi. Soyons prudents avec les mots…
Sur France Inter, on a parlé des affaires de pédophilie
Pornographie et violences sexuelles: comment prévenir et intervenir sur ces
L’affaire du collège Montaigne n’est pas un fait isolé. La
Retrouvez ci-dessous l’interview publiée dans Le Figaro le 20 octobre
Retrouvez mon entretien avec Le Figaro vox *** FIGAROVOX/ENTRETIEN –
À l’occasion de la sortie du film 50 nuances de