Les femmes qui se plaignent de devoir tout porter empêchent bien souvent les hommes de prendre leur place dans le foyer. Elles font en fait mine de déléguer, les couvrent de reproches. Quoi qu’ils fassent, ce n’est jamais bien ! « Ah ! Si je n’y pense pas, personne n’y pensera ! », s’agacent-elles. Car les choses ne sont pas faites comme elles l’auraient fait, comme elles l’avaient imaginé, comme elles l’auraient souhaité. Considéré comme un bon à rien, l’homme se soumet bravement aux ordres ou déserte le foyer. « Sans moi, ce serait le chaos dans cette famille », se désolent ces femmes empêtrées dans un orgueil terrifiant, « control freak » par manque cruel de confiance en soi. La charge mentale, c’est l’illustration parfaite du paradoxe féministe : revendiquer l’égalité tout en la sabotant.