Je suis une femme qui doute de moi. Celles et ceux qui me connaissent personnellement le savent, j’ai quelque chose de fragile qui remonte à mon enfance et qui contraste avec l’image que je peux renvoyer.
Car en même temps, et c’est étrangement, sur certains sujets précis, je sais que je ne me trompe pas. Cette certitude intérieure me rend forte, confiante et fidèle à mes combats.
Il y a par exemple la critique de la contraception hormonale comme emblème du féminisme, la véritable révolution sexuelle que représente les méthodes d’auto-observation pour réguler naturellement les naissances, l’expérience spirituelle qui se joue dans l’accouchement, et évidemment le combat contre la consommation de pornographie…
Pour avoir osé dire, je m’en suis pris plein la gueule. Plein.
Ça ne m’a pas atteint quand on m’attaquait sur mes idées.
Parce qu’il y a une chose que j’ai retenue de mes études de philosophie: les idéologies ne passent pas l’épreuve du réel. Tôt ou tard, elles s’effondrent.
Voilà pourquoi en ce 1er septembre, je souris de voir une marque de préservatif lancer le défis – sous le #sextember – de vivre un mois sans consommer de porno pour, je cite, « découvrir le sexe autrement ». Qui l’aurait cru?!
Alors à vous tous qui avez parfois ou même souvent l’impression de ramer à contre courant et qui pouvez douter de vous : gardez le cap!
Ténacité & patience.
Bonne rentrée!
T.
Ps: le parcours pour vous aider à arrêter de consommer du porno est toujours disponible sur mon site internet!
Parcours digital
Pour en finir avec la pornographie-
Vous en regardez
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Vous êtes un proche de quelqu'un qui en consomme
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Vous aidez des personnes exposées à la pornographie