Témoignage: Le “Mais je t’aime”de Camille Lellouche et Grand Corps Malade.

Quand ils se regardent les yeux dans les yeux, ils chantent un dialogue amoureux, un dialogue IMAGO. Oui, il n’y a rien d’autre que nous cherchons quand nous accompagnons les couples qui viennent nous voir: ce “mais je t’aime”, ce regard doux, cette connexion qui répare nos blessures du passé, celles qui font écran à nos relations d’aujourd’hui et qui permettent quand on les exprime avec humilité à l’amour d’exister…

La nouvelle chanson de Camille Lellouche et Grand Corps Malade est d’une intensité bouleversante… Elle m’émeut à chaque fois que je l’entends. Elle exprime ce que je ressens. Et elle me fait penser à tous les couples que j’ai accompagnés et que j’accompagne, au cadeau incroyable qu’ils m’offrent d’être le témoin de leur amour, de leur “mais je t’aime” bien qu’ils s’expriment leurs blessures, leurs incompréhensions, leurs doutes…

Ecoutez-là, partagez-là.

Mais me racontes pas d’histoires
Tu sais bien, ce qui ne tourne pas rond
Chez moi, ne m’en demandes pas trop
Tu sais bien, que les fêlures sont profondes
Sans moi, ne t’accroche pas si fort
Si tu doutes, ne t’accroche pas si fort
Si ça te coûte, ne me laisse pas te quitter
Alors que je suis sûre de moi
Je te donne tout ce que j’ai alors essaie de voir en moi que

Je t’aime
Mais je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime, du plus fort que je peux
Je t’aime, et je fais de mon mieux

On m’avait dit “attends tu vas voir, l’amour c’est un grand feu”
Ça crépite, ça illumine, ça brille, ça réchauffe, ça pique les yeux
Ça envoie des centaines de lucioles tout là haut, au firmament
Ça s’allume d’un coup et ça éclaire le monde et la ville différemment
Nous on a craqué l’allumette pour l’étincelle de nos débuts
On a alimenté ce foyer de tous nos excès, de nos abus
On s’est aimé plus que tout, seul au monde de notre bulle
Ces flammes nous ont rendus fous
On a oublié qu’au final, le feu ça brûleEt je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime, du plus fort que je peux
Je t’aime, et je fais de mon mieux

Je m’approche tout près de notre feu et je transpire d’amertume
Je vois danser ces flammes jaunes et bleues, et la passion qui se consume
Pourquoi lorsque l’amour est fort il nous rend vulnérable et fragile
Je pense à nous et je vacille, pourquoi depuis rien n’est facile
Je t’aime en feu, je t’aime en or
Je t’aime soucieux, je t’aime trop fort
Je t’aime pour deux, je t’aime à tord
C’est périlleux, je t’aime encore
Alors c’est vrai ça me perfore
Je t’aime pesant, je t’aime bancale
Évidemment ça me dévore
Je sais tellement que je t’aime, mal

Si j’avance, avec toi
C’est que je me vois faire cette danse, dans tes bras
Tes attentes, j’en ai pas
Tu me donnes tant d’amour, tant de force
Que je ne peux plus, me passer d’toi
Si mes mots te blessent, c’est pas de ta faute
Mes blessures sont d’hier
Il y a des jours plus dures que d’autres
Si mes mots te pèsent
J’y suis pour rien
J’y suis pour rien, rienMais, je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime, du plus fort que je peu
Je t’aime (tu m’aimes), et je fais de mon mieux

Mais, je t’aime (je t’aime)

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