Billet d’humeur: dire du bien des autres et uniquement du bien, cap ou pas cap?

« Même si les cicatrices resteront, j’espère sincèrement que chacun de ceux qui ont contribué à ce déchaînement sauront se remettre en question » écrit Ibrahim Maalouf accusé depuis 3 ans de viol.

Lisez son communiqué de presse, il est édifiant.

Morale de l’histoire: qui sommes-nous pour relayer des rumeurs et juger une personne?

C’est l’été.

On se retrouve en famille, avec ses amis. Et on adore parler des autres… On passe ses connaissances communes en revue, on se raconte les derniers potins et chacun y va de son commentaire, de son analyse.

Mais quelle grave atteinte au respect de l’autre que de parler de leur vie privée en leur absence! Quel orgueil de croire pouvoir sonder les cœurs et se prononcer sur une situation dont on a eu vent!Pense-t-on un seul instant au mal que nous faisons en colportant des rumeurs, en parlant de la vie des autres et en portant un jugement sur leur personne?

Qu’il s’agisse de nos amis ou de personnalités publiques, nous faisons du mal en disant du mal.

La médisance est, pour beaucoup, l’activité favorite des vacances: projeter son mal-être sur les autres, c’est tellement rassurant! Ça évite de parler de soi, ça évite de se confronter à ce que ça vient déstabiliser en soi…

Et si on passait son temps à dire du bien des autres, qu’est-ce qu’il se passerait? Y avez-vous déjà songé?

Je connais quelques personnes qui y arrivent et comme il est doux d’être en leur présence. C’est énergisant, c’est ultra apaisant. Et elles changent le monde ces personnes simplement en relevant ce qu’il y a de beaux et de bons chez chacun.

Je vous invite à vous lancer ce défi entre amis ou en famille: quand on parle de quelqu’un sans sa présence, c’est pour en dire du bien, et du bien uniquement!

Cap ou pas cap?

T.

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