Billet d’humeur: magazines féminins, gap culturel et pratique du retrait…

Au vu du titre de ce post, je vous entends dire: quel rapport / what the hell?

Si si, j’y viens.

Hier, j’ai enfin reçu entre les mains le Elle France de février. Il vient de la mère de mon amie qui l’a acheté en prenant l’avion à Paris puis l’a offert à sa fille new yorkaise qui l’a lu puis conservé pour me le refiler vendredi dernier…Tout cela empaquetté dans un sac avec Grazia, Glamour et Gala, avant qu’il ne reparte ensuite chez ma prochaine copine qui poussera un cri hystérique en les découvrant chez moi! Bref, le magazine féminin français a la vie longue par ici.

Il faut vous dire que dans ce domaine ce n’est pas un gap qui nous sépare des américaines mais un ravin, infranchissable. Et c’est pas faute d’avoir essayé! En bonne expatriée, je me suis abonnée au Elle Amérique, bien décidée à m’inculturer. Et puis, pour lire l’anglais aussi. Bon, je vous l’accorde, le prétexte était bidon: Chanel, Dior et Vuitton, je savais déjà les lire avant. Et il n’y a rien à faire, je reste dubitative devant ces mocassins colorés au style ultra bourgeois et coincé de la Elle must do check list. Mon anglais ne s’est donc pas amélioré, ma compréhension de la culture américaine non plus. Je déteste la mode américaine. J’abandonne.

Je me suis donc ruée comme une droguée en manque sur ces pauvres feuilles de choux qui n’ont de mérite que la nostalgie qu’elles procurent instantanément. Laetitia Casta, Laetitia Casta encore, Anne Sinclair évidement… Ah, tiens, “une fille sur trois prête à arrêter la pilule” titre Elle. Je bouillonne déjà.

Je lis que par peur des effets secondaires de la pilule contraceptive, une jeune fille de 25 ans témoigne qu’elle utilise la méthode du retrait. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est pas la première fois que j’entends des couples avoir recours à cette pratique. J’en profite au passage pour vous informer (puisque Elle magazine s’est bien gardé de le faire) que cette méthode est absolument à éviter pour deux raisons principalement.

La première, parce qu’elle n’est pas efficace. Qu’on se le dise: il y a déjà des spermatozoïdes présents dans les premières sécrétions masculines, je veux dire avant l’éjaculation. Si la femme est en période fertile, la glaire cervicale présente peut permettre une fécondation même si il n’y a pas pénétration totale, même s’il n’y a pas encore eu d’éjaculation. C’est extrêmement risqué pour un couple qui ne désire pas avoir d’enfant! Il y a mieux dans le genre, voir mes posts sur le sujet.

La seconde raison est la conséquence sur la sexualité. S’il est bon qu’un homme apprenne à se retenir, c’est uniquement pour qu’il puisse se donner au “bon” moment à la femme c’est-à-dire au moment où le plaisir est à son apogée. En se retirant juste à ce moment là, l’homme et la femme se retrouvent seuls au moment de l’orgasme, si tant est qu’il ne soit pas parti trop tôt pour elle (ce qui est le plus fréquent dans ce cas)! Et puis il y a cette peur de l’enfant qui n’aide en rien ce fameux lâcher prise, condition de la jouissance. Triste pratique donc qui, à la longue, entraîne des dysfonctions sexuelles chez chacun.

Des magazines féminins je vous parle de la pratique du retrait… je m’égare? Un peu, c’est vrai.

Superbes ces chaussures! Mmmh… un cake à la patate douce, excellente idée!

Allez, vive la France!

T.

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