Adolescente, je ne comprenais pas l’absence quasi-totale de formation pour vivre nos relations humainement. On passait des heures carrées à apprendre les mathématiques, le néerlandais et la grammaire mais rien qui puisse nous aider à être heureux relationnellement, amoureusement, sexuellement.

Tout le monde se galérait. Et personne ne faisaient rien.   

Révoltant.

Des années plus tard, pour une microscopique-poignée d’individus qui ont fait le choix de se marier à l’église, avec un peu de chance, quelques séances de préparation au mariage seront proposées. Un week-end, 10 soirées… C’est mieux que rien, oui. Mais c’est presque rien.

Combien de temps consacrons-nous à la formation professionnelle ? Combien de temps consacrons-nous à la formation personnelle ? Infiniment moins.

La moitié des couples divorce, l’autre ne respire que très rarement le bonheur.

Révoltant.

Durant leur vie, quelques-uns auront l’humilité de se faire accompagner.

Lors d’une thérapie ou d’un stage ils diront ces quelques mots : « Pourquoi personne ne nous a jamais dit cela ? Je regrette tellement de ne pas avoir entendu ça plus tôt ! J’aurais dû venir vous écouter avant d’en arriver là…».

Nos connaissances sur la psychologie et la sexualité humaine n’ont jamais été autant développées qu’à notre époque mais elles ne sont pas transmises au plus grand nombre.  

Révoltant.

On nous a fait croire qu’aimer était quelque chose d’inné et on nous a laissé sans formation, livré à nous-même pour vivre l’aventure du couple et de la famille.

Au contraire, aimer nécessite de développer des compétences relationnelles spécifiques qui s’apprennent.

Je sais que nous sommes nombreux à être indignés par cette situation. D’ailleurs des initiatives fleurissent de plus en plus pour y répondre, et c’est magnifique.  

Celle que je vous propose à la rentrée, c’est un cycle de visioconférences sur l’amour et la sexualité. Tous les lundis soir, de 21h à 22h, on prendra le temps de répondre à une question et d’échanger ensemble pour vivre notre aspiration la plus profonde qui est d’aimer, et être aimé