Je suis Thérèse, et je suis essayiste.
Thérapeute de couple et sexologue, aussi. Mais essayiste, surtout.
Essayiste, ça veut dire que j’explore de nouvelles voies pour trouver les moyens de vivre nos aspirations les plus profondes : être libre d’aimer et de se laisser aimer, être libre dans sa sexualité.
Essayiste, ça veut dire que j’écris des ouvrages qui regroupent mes réflexions pour les partager ensuite à celles et ceux qui le veulent.
Essayiste, ça veut dire que j’avance sans suivre un modèle de femme, un modèle de couple, un modèle de famille en particulier. J’observe, j’écoute, je réfléchis : rien pour moi ne va de soi. C’est parfois épuisant, c’est souvent risqué. Alors je fais des erreurs puis, j’apprends de mes erreurs. Je prends des coups, beaucoup. Mais je garde le cap, quoiqu’il arrive.
Pourquoi ? Parce que j’aime passionnément notre époque. Nous sommes les premières générations à pouvoir choisir librement la personne avec qui faire sa vie, à pouvoir choisir d’avoir ou ne pas avoir d’enfant. Nous sommes les premiers à expérimenter l’égalité entre les femmes et les hommes dans la sexualité, le partage des tâches ménagères et éducatives, la vie professionnelle. Nous voulons être amants, mari et femme, meilleurs amis, parents, équipiers, tout en même temps, avec la même personne, intensément. Nous avons la chance d’avoir des connaissances sur la sexualité, la fertilité, les émotions, la psychologie humaine.
Nous sommes des éclaireurs et j’aime ça, être à l’avant-garde.
Je ne voudrais pas être ailleurs ou faire autre chose que ce que je m’emploie à faire quotidiennement, dans ma vie personnelle et professionnelle : être une chercheuse de vérités, une amoureuse de la sagesse, au service de l’amour.
T.
Parcours et formations
Née en Belgique, je suis la quatrième d’une famille de huit enfants. A 15 ans, je décide de suivre le cursus sciences sociales et éducatives.
A 17 ans, je quitte Bruxelles pour faire des études de philosophie à Paris. Je suis diplômée d’un Master II (DEA) de Philosophie et Société à Paris I Panthéon-Sorbonne. Mes recherches en philosophie portent sur les “gender studies” et plus particulièrement sur les rapports de pouvoir liés à la médicalisation du corps féminin dans les processus reproductifs (sexualité, fécondité, grossesse, accouchement).
A 19 ans, je me marie.
Afin de mieux saisir mon objet d’étude, je me suis spécialisée par un Master en Sciences de la Famille et de la Sexualité – sexologie – de l’université de Louvain en Belgique.
Ancienne animatrice radio à Paris, j’interviens depuis pour différentes organisations afin de susciter la réflexion sur les enjeux de la vie affective, relationnelle et sexuelle.
De retour à Bruxelles de 2008 à 2010, je fonde l’association Love Generation pour l’éducation affective, relationnelle et sexuelle des adolescents. Depuis, ce sont des milliers de jeunes de divers milieux socio-économiques et de différentes confessions religieuses en France, en Belgique et aux Etats-Unis que j’ai rencontrés.
En février 2010, mon premier essai Pour une libération sexuelle véritable est publié chez FX de Guibert à Paris.
Au même moment, je m’envole pour New York où je vivrai 3 ans et demi.
A New York et depuis janvier 2011, je fais du conseil en vie affective, conjugale, familiale et sexuelle. Pour partager mon activité auprès de la communauté francophone de New York et au-delà des frontières, je suis chroniqueuse pour le magazine French Morning.
L’été 2013, je déménage à Paris où j’y poursuis mon activité de conseil et de bloggueuse. A la rentrée de cette année-là, je suis embauchée au Collège Stanislas (3500 élèves de la maternelle jusqu’aux classes préparatoires) pour y développer un projet pilote d’éducation affective et sexuelle.
Au printemps 2016, les éditions Albin Michel publient Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque) puis Aime, et ce que tu veux, fais-le! en 2018 et Qu’est-ce qui pourrait sauver l’amour?, en 2020.
Après 13 ans de mariage et trois enfants, je divorce de mon mari. J’ai décidé de rester extrêmement pudique sur cette séparation par respect pour mon ex-mari, mes trois enfants, mes parents, mes frères et soeurs. L’Eglise catholique a reconnu la nullité de mon mariage. Les raisons de cette séparation datant d’avant mon mariage, je n’ai jamais remis en cause l’ensemble des valeurs que je défends ni la pertinence de mon travail. Je fais la part des choses. Je regrette de ne pas pouvoir vous en dire plus, car je sais que cette situation peut être déstabilisante : comment peut-elle soutenir l’amour durable alors qu’elle est divorcée ? En guise de réponse, je vous encourage à écouter l’épisode 2 de LOVECARE disponible sur toutes vos plateformes d’écoute.
Après avoir pu expérimenté pour moi-même la puissance des dialogues IMAGO et le caractère révolutionnaire de cette approche du couple, je décide de me former. En 2020, je deviens thérapeute de couple IMAGO (en cours de certification).
En 2022, je fonde SÈME lovecare, une entreprise de l’économie sociale et solidaire qui a pour objectif de soutenir les relations d’amour.
En 2024, mon nouvel essai Tout le monde en regarde (ou presque), comment le porno détruit l’amour est publié chez Albin Michel. Il est une occasion pour moi d’expliquer pourquoi il faut arrêter d’en regarder et comment faire pour y arriver.