Ça fait des années que je me retiens de le dire, mais là, il faut que ça sorte.
Les discours sur la charge mentale, le burn out maternel, le post-partum, la galère d’avoir des enfants me sortent par les trous de nez !!
Bien que mère de trois enfants, je ne me reconnais absolument pas dans ces récits. Mais ce n’est pas ça le problème.
Le problème, c’est la façon dont les femmes vivent leur maternité à notre époque ; le problème, c’est que ces discours desservent la cause des femmes et c’est ce que je vais vous prouver le lundi 3 janvier afin de bien commencer l’année !
Ça fait des années que je me retiens de le dire, mais là, il faut que ça sorte.
Les discours sur la charge mentale, le burn out maternel, le post-partum, la galère d’avoir des enfants me sortent par les trous de nez !!
Bien que mère de trois enfants, je ne me reconnais absolument pas dans ces récits. Mais ce n’est pas ça le problème. Le problème, c’est la façon dont les femmes vivent leur maternité à notre époque ; le problème, c’est que ces discours desservent la cause des femmes et c’est ce que je vais vous prouver le lundi 3 janvier afin de bien commencer l’année !
Élevés au partage égalitaire, je les vois en consultation, ces jeunes parents qui passent leur temps à faire les comptes : « Je me suis occupée de notre bébé ce matin pendant que tu es allé faire du sport. Donc j’ai le droit d’aller boire un verre avec mes copines et toi tu te charges de lui changer la couche. » Le partage égalitaire des tâches ménagères et éducatives est un combat qui a un mal fou à se remporter.
Pourquoi ? Parce que dans « charge mentale », il y a « charge » et « avoir une charge » résonne dans l’esprit collectif comme un fardeau, un poids, un embarras.
L’ensemble des activités liées au soin de l’enfant ou de la maison sont dévalorisées socialement. Qui donc voudrait les accomplir ? Personne. Tant que changer la couche d’un bébé sera considéré comme une corvée et non un temps complice avec son enfant et de surcroît, un moment éducatif important (une série d’informations sur le rapport à la sexualité se transmettent à travers l’attitude des parents), tant que ranger une maison sera perçu comme un acte inutile et non important pour le bien-vivre en commun et tant que l’on trouvera plus valorisant de prendre un café avec Jacqueline du bureau que de faire des châteaux de sable avec son enfant, le partage des tâches restera un lieu de conflit.
Les femmes qui se plaignent de devoir tout porter empêchent bien souvent les hommes de prendre leur place dans le foyer. Elles font en fait mine de déléguer, les couvrent de reproches. Quoi qu’ils fassent, ce n’est jamais bien ! « Ah ! Si je n’y pense pas, personne n’y pensera ! », s’agacent-elles. Car les choses ne sont pas faites comme elles l’auraient fait, comme elles l’avaient imaginé, comme elles l’auraient souhaité. Considéré comme un bon à rien, l’homme se soumet bravement aux ordres ou déserte le foyer. « Sans moi, ce serait le chaos dans cette famille », se désolent ces femmes empêtrées dans un orgueil terrifiant, « control freak » par manque cruel de confiance en soi. La charge mentale, c’est l’illustration parfaite du paradoxe féministe : revendiquer l’égalité tout en la sabotant.
Dans les faits, la charge mentale n’est en rien la conséquence d’un patriarcat ou d’une quelconque domination masculine comme les féministes meanstream voudraient nous le faire croire.
Dans les faits, la charge mentale n’est en rien la conséquence d’un patriarcat ou d’une quelconque domination masculine comme les féministes meanstream voudraient nous le faire croire.
Rdv le lundi 3 janvier pour en parler!