Julien, un homme de 34 ans, consulte pour des problèmes liés à sa consommation de pornographie et à ses relations avec des travailleuses du sexe.
Julien explique qu’il se sent “déconstruit sentimentalement”. Il n’a jamais eu de relation amoureuse et a des pratiques qu’il considère néfastes. Il révèle consommer de la pornographie 2-3 fois par semaine pendant environ 30 minutes à une heure à chaque fois, une habitude qui a commencé vers l’âge de 14-15 ans lorsqu’il a découvert des DVD pornographiques appartenant à ses parents.
En plus de la pornographie, Julien confie avoir recours à des relations tarifées (prostitution) depuis ses 18 ans.
Il exprime un sentiment de culpabilité et de honte face à ces pratiques, et reconnaît qu’elles ont construit chez lui une image erronée des femmes et des relations.
Thérèse explique à Julien que sa consommation de pornographie à un jeune âge peut être considérée comme une forme d’addiction, comparable à une drogue dure.
Elle souligne que Julien n’est pas coupable mais victime, car il était enfant lorsqu’il a été exposé à ce contenu, et que ce sont ses parents qui auraient dû le protéger.
La thérapeute propose trois pistes pour sortir de cette addiction :
- Se libérer de la culpabilité et de la honte
- Corriger les fausses croyances qui permettent de s’auto-persuader que ces pratiques sont acceptables
- Développer de vraies connexions humaines et des activités enrichissantes
Elle suggère à Julien de réintroduire dans sa vie des activités comme le sport (course à pied, VTT), les concerts, et des activités manuelles pour “nettoyer” son imaginaire et créer des liens sociaux authentiques.
La consultation se termine sur une note d’espoir, Julien exprimant sa motivation à changer et Thérèse l’encourageant à se raccrocher à son envie de vivre pleinement.
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