New York! J’y suis pour deux interventions: une après des fiancés qui se préparent au mariage, l’autre après de lycéens.
Étrange impression de revenir chez soi.
J’ai passé plusieurs années de ma vie dans ce parc à pousser des balançoires, observer les animaux du zoo, grimper sur les rochers, pique-niquer, courir avec la poussette double, écouter les musiciens… à la fois heureuse de la vie new-yorkaise et terriblement frustrée de ne pas pouvoir écrire, parler, partager sur les sujets qui m’animent tant, accaparée par mes trois jeunes enfants!
À l’époque, j’ignorais combien nos vies sont faites de saisons, que les enfants grandissent un jour et laissent place à une autre forme de fécondité…
À vous les jeunes parents, n’en doutez pas: vivez pleinement ces instants qui passent si vite, trop vite!
« Bien faire et laisser braire ! » cet ami avait raison, c’était pour moi le meilleur conseil.
Chaque rencontre, chaque conférence, chaque formation, chaque consultation me bouleverse par ce qui se vit de vrai, de bon, de libérateur…
Garder les deux pieds sur les pédales, ne jamais perdre de vue sa quête de vérité, poursuivre malgré les innombrables embûches son chemin… Ce lundi matin sur mon vélo à Central Park, je goute (enfin!) au bonheur de cette liberté intérieure retrouvée!
Merci à tous mes détracteurs, aux médisants et aux jaloux de m’avoir permis de découvrir cette joie profonde. Qu’il est bon que l’on dise du mal de vous: cela vous permet de vous recentrer sur l’essentiel!
Merci à mes amis, à celles et ceux qui m’ont fait confiance: je vous en suis infiniment reconnaissante.