Sans maquillage, elles avaient posé, elles s’étaient photographiées. Se laisser regarder, bonheur ou supplice. Regarder avec bienveillance pour saisir cet instant de grâce, cet éclat de rire, ce je-ne-sais-quoi qui la sublime. Oser le noir et blanc pour magnifier le visage, signe de l’individualité.

Ces adolescentes ont tenté l’expérience. Ci-dessous vous trouverez une petite sélection de leurs photos. Aucune retouche, aucun usage de Photoshop! J’ai simplement renforcé le contraste noir et blanc. Elles étaient 70. Les autres photos sont de temps en temps un peu floues, trop claires ou trop sombres… Mais peu importe, l’essentiel n’est pas là.

Ce n’était qu’un prétexte pour se partager entre jeunes filles et jeunes femmes, la peine que nous  avons trop souvent à nous apprécier. Dans le respect et l’écoute mutuel, elles sont revenues sur cette expérience particulière. Elles ont mis des mots sur leurs émotions.  On a parlé de ces complexes qui nous rongent, qui nous enferment sur nous-même.

Alors, par différents exercices, on a pris le temps d’apprendre à s’apprécier. Au lieu de se laisser aller, cet amour de soi encourage à prendre davantage soin de son apparence corporelle, à souligner ce que nous avons de beau en nous.

Car la beauté de la personne qui s’assume ouvre à l’autre, elle est une invitation à l’amour.

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