Anne-Laure, 33 ans, rencontre des difficultés avec sa belle-famille depuis trois ans. Anne-Laure explique qu’au début de sa relation avec son mari, elle était considérée comme la “belle-fille idéale”, mais la situation s’est détériorée lorsque sa belle-mère lui a déclaré qu’elle ne s’attacherait jamais à elle, même s’ils se mariaient et avaient des enfants.
Un problème majeur concerne l’argent. Anne-Laure et son conjoint ont emménagé ensemble dans un appartement qu’il achetait, et elle a commencé à payer la moitié du crédit. Réalisant qu’elle contribuait au patrimoine de son conjoint sans protection en cas de séparation, elle a proposé soit d’être ajoutée au projet immobilier, soit de mettre cet argent de côté pour leurs futurs investissements communs. Le beau-père, qui était également le banquier du conjoint, a été immédiatement informé et a désapprouvé, suggérant qu’Anne-Laure profitait de leur fils en ne payant pas de “loyer”.
Le mari d’Anne-Laure a initialement eu du mal à prendre position face à ses parents, ayant toujours été considéré comme “l’enfant parfait” dans sa famille. Il écoutait ses parents et remettait en question les projets du couple après leurs discussions.
L’annonce de leur mariage a été mal reçue par les beaux-parents, la belle-mère pleurant et questionnant la décision. Le jour du mariage, ils ont affiché une attitude négative, sans féliciter le couple.
Anne-Laure explique que son mari a récemment décidé de consulter un psychologue pour travailler sur ces problèmes, ce qu’elle considère comme une avancée positive.
Thérèse et Anne-Laure discutent ensuite de la difficulté pour Anne-Laure de trouver un équilibre entre se respecter elle-même (en évitant les situations où elle se sent mal traitée) et ne pas faire de peine à son mari qui souhaite sa présence lors des réunions familiales. Anne-Laure craint également que lorsqu’elle voit son mari régresser et se comporter comme un enfant face à ses parents, elle perde l’admiration qu’elle a pour lui, ce qui affecte son amour.
Thérèse souligne qu’il n’y a pas d’obligation morale d’aimer ou de fréquenter ses beaux-parents, et que chacun est fondamentalement libre de ses choix. Elle encourage Anne-Laure à prendre des décisions basées sur ce qui la rendra heureuse, et non par obligation ou pour faire plaisir à son mari. Si elle choisit d’aller voir sa belle-famille, ce devrait être parce qu’elle a décidé que c’était mieux pour elle d’être avec son mari dans ce contexte, et non par compromis ou sacrifice.